L’itinéraire Berlin - Saint-Pétersbourg a été choisi pour plusieurs raisons. Claire et Patrick disent qu'ils aiment voyager dans le Nord et l'Est de l'Europe parce qu’en comparant avec d'autres parties du continent, la culture du vélo est plus développée. « Nous aimons les pays qui respectent et encouragent les gens à voyager à vélo ». La deuxième raison de ce choix a été un énorme désir de découvrir des pays qu’ils ne connaissent pas.

     Découvrir l’Europe de l'Est

     La qualité des pistes cyclables a été, de manière étonnante, extrêmement différente en fonction des régions qu’ils ont traversées. Sur la cinquième étape de leur voyage entre Ustka et Leba en Pologne, les voyageurs à vélos se sont retrouvés dans une impasse près de Kluki. En effet, malgré le fait que cette piste était mentionnée sur la carte R10, il n'y avait pas d'information sur son état. Si Patrick, Claire et Valentin avaient continués sur ce sentier ils auraient du parcourir près de 50 km sur une route cahoteuse et boueuse. Ce n’était possible ni techniquement, ni par le manque de temps – en effet, à ce moment-là il était déjà 18 heures.

     Heureusement, les propriétaires de la maison d'hôtes les ont aidé à faire face à cette situation difficile et leur ont trouvé une voiture qui a chargée tout leur matériel pour rejoindre Leba. Les Français considèrent cette étape comme l'une des plus émotionnellement lourde de leur voyage.

     D'autre part, selon Patrick, la route où ils ont pris le plus de plaisir fut entre Nida et Klaipeda (Lituanie) - la 13 étape du voyage. La famille Tailleme a été enthousiasmée par les paysages traversés sur l'isthme de Courlande, Nida , les pistes cyclables de qualités et la signalétique claire de ces pistes. En outre, les touristes ont été surpris par la vie peu chère en comparaison de la France et la qualité des plats traditionnels.

En traversant une forêt de pins sur l’isthme, la famille Tailleme a retrouvé les mêmes senteurs que sur la Côte d'Azur en France.

     Lorsque les voyageurs sont arrivés à Karkle ils ont rencontré par hasard un biologiste local Erlandas Paplauskis qui leur a parlé des oiseaux et des poissons de la côte baltique. En outre, il leur a expliqué comment l'ambre est extraite en Lituanie. Cette rencontre et la connaissance un peu plus élargie de la région ont encouragé les Français à revenir ici dans l’avenir.

     Lorsqu'on a demandé à nos interviewés de préciser les différences culturelles qu'ils avaient remarquées pendant leur parcours d’Allemagne à la Russie, ils ont répondu que rien de choquant n’est apparu. Ils ont été agréablement surpris par la grande culture de la protection de l'environnement dans cette région de l'Europe. Ils ont également remarqué que dans chaque village des différents pays traversés, ils avaient quelques problèmes de communication en anglais. Cependant, ils ont fait remarqué que le même problème existe également en France.

     Lorsque la famille Tailleme a voulu traverser la frontière entre l'Estonie et la Russie en bus , ils ont connu l’opposition ferme d'un des chauffeurs du bus pour le transport des bicyclettes. Après une longue discussion il est apparu soudainement qu'une des soutes du bus était complètement vide et il n’y avait aucune raison de refuser les vélos - cette situation a surpris nos voyageurs.

     Pendant la nuit le bus a été contrôlé quatre fois par la police des frontières. Après une nuit blanche, lorsque Patrick , Claire et Valentin sont arrivés à Saint-Pétersbourg , ils ont rencontrés 2 chauffeurs de taxi peu scrupuleux qui se sont perdus dans la ville et pour finir ont demandé plus d’argent qu’il était convenu au départ pour la course.

     Dans la ville, la famille a visité l'église Saint-Sauveur, l’église Saint-Pierre-et-Paul, la cathédrale de Saint-Petersbourg, et aussi le musée de l'Ermitage. Dans la soirée, ils ont découvert quelques plats locaux russes pour fêter la fin de leur voyage.

    Bien préparer le voyage

    Avant chaque voyage la famille Tailleme fait « ses devoirs» à fond – et prépare un itinéraire. Tout d'abord, ils choisissent la partie du monde qu'ils veulent visiter . Ils analysent ensuite les cartes et les livres spécialisés où ils collectent toutes les informations sur les pistes cyclables qu’ils vont rencontrer. Quand, dans certains endroits il n’y a pas de piste disponible, les voyageurs prennent parfois les trains ou les ferries.