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Mer 24 aout 2022 : Ils l'ont fait ! / #Petit Coeur de Beurre & #En Coeur

24 octobre 2020

Villeneuve-les-Béziers - Sète

Sète, c'est haut...

 

Patrick :

Aujourd'hui dernier jour du voyage, fin de notre semaine itinérante, dernière étape sous le soleil.

Les premiers kilomètres sont confortables, sur une piste cyclable béton, plutôt agréable après ces derniers jours à rouler sur les chemins de halage plus ou moins en bon état.

Mais très vite nous retrouvons une piste en terre un peu grasse, certainement les restes des dernières précipitations. Nous croisons une colonie de canard très bruyant et au milieu des ragondins bien grassouillets.

Beaucoup de cyclistes circulent sur la piste et nous regrettons déjà notre tranquilité de la semaine à pédaler seuls en pleine nature avec le chant des oiseaux.

Nous approchons de l'embouchure du canal, l'étroite piste serpente à présent dans les roseaux. Nous sommes obligé de freiner voir s'arrêter pour croiser les cyclistes en sens inverse.

L'étang de Thau apparait de chaque côté avec ses majestueux flamands roses qui se prélaces sur l'eau. Nous roulons sur une bande de terre, l'embouchure est devant nous, c'est la fin du canal du midi, quelques photos pour marquer le moment et nous repartons direction sète.

L'étang à gauche, la mediterrannée à droite nous accompagnent jusqu'à l'entrée de sète. Nous avons la fausse bonne idée de mettre le GPS pour nous rendre à notre hôtel. Il nous amène pour commencer dans une ruelle qui finit en impasse avec des escaliers au bout que nous escaladons avec vélos et sacoches. Puis, ce dernier décide de couper au plus court et nous voilà en train d'escalader des pentes entre 9% et 20% pendant un petit moment. Nous finissons plusieurs fois dans des cul de sac, ce quartier de Sète est résidentiel. Après avoir mis plusieurs fois pieds à terre en grande transpiration, une jeune femme en voiture nous propose de nous remettre sur la bonne route en contournant cette belle colline.

Effectivement, paramétré en mode pieton le GPS proposait un itinéraire sans tenir compte des impasses et autres cul de sac.

L'heure a tourné, une fois arrivé à l'hôtel, vélos posés, nous nous dirigeons vers le restaurant voisin afin de ne pas se faire pièger par le couvre-feu et avoir le temps de diner tranquillement.

Demain matin, nous partons avec Valentin en train, à Toulouse, pour récupérer la voiture.

 

Claire :

Aujourd’hui dernier jour de vélo (Villeneuve le Béziers jusqu’à Sète), sous un magnifique soleil. Nous entamons la journée par la rencontre au bord du canal de quelques ragondins qui mangeaient un bout de pain et qui se baignaient, l’on voyait très bien leur terrier. On dirait des castors mais sans la queue plate. Ils étaient au milieu d’un groupe de canard qui chantaient à tue-tête. Comme dis Valentin on aurait dit une sirène de police…La piste est agréable, bétonnée mais le paysage devient vite monotone, on est en ville, il y a plus de monde, on sent bien la différence dès que l’on se rapproche des stations balnéaires. A un moment donné, le chemin est si étroit que l’on ne passe pas à plusieurs, obligé de s’arrêter pour laisser passer les personnes. Ça doit être un enfer l’été. Titi pour passer le temps, s’amuse à être un commentateur sur le Tour de France en nous prenant comme joueur. On est dans la région des ferias et nous voyons quelques manades avec les taureaux. L’on passe les dernières écluses, cette dernière se trouve à Agde. Elle n’est pas en Olive comme toutes les autres mais ronde, pour que le bateau puisse tourner sur lui-même car il y a 2 possibilités de direction, soit prendre le canal du midi, soit prendre une jonction vers l’Hérault. Elle a été construite en pierre de lave noire. D’ailleurs une grande partie de la ville d’Agde a été construite au moyen de ce matériau. En effet, non loin de là un volcan de type strombolien s’est endormi voilà quelques milliers d’années. Il s’agit du mont St Loup.

A cet endroit la direction n’est pas indiquée et nous ne savons pas quel chemin prendre, heureusement l’éclusier qui nous voyait tourner en rond, vient à notre rescousse pour nous expliquer le chemin. Il faut faire un petit détour en prenant la jonction de l’Hérault, remonter de quelques mètre l’Hérault avant de récupérer le canal du midi un peu plus loin. Nous approchons de l’embouchure du canal du midi qui se jette dans l’Etang de Thau. L’on peut encore observer quelques oiseaux comme les flamants roses (pas très rose au gout de Valentin), aigrette, poule d’eau, martin pécheur avec ses très belle couleur bleu et orange. L’Etang de Thau est le plus grand de l’Occitanie avec une superficie de 8000 hectares. C’est aussi le plus profond avec des fonds qui peuvent atteindre 10m par endroit. On y trouve plusieurs parcs à huitres. La moitié de la production française d’huîtres vient de l’Etang de Thau.

Quel plaisir et satisfaction lorsqu’on atteint l’embouchure, ça y est nous l’avons fait descendre en entier le canal du midi, nous avons donc parcouru les 270kms du canal. Le temps de faire quelques photos pour immortaliser ce moment avant de repartir pour Sète. Il faut traverser un lido qui sépare Agde à Sète avec d’un côté l’étang et de l’autre la méditerranée. Cet isthme mesure plus de 20kms, il y a beaucoup de monde et il faut faire très attention. Nous en profitons pour faire un petit tour sur la plage, des courageux se baignent, même s’il fait chaud l’eau est quand même froide. Les plages de sable sont très grandes et l’on a pied très loin. Alizée s’amuse à ramasser plein de coquillage.

Arrivé à Sète, il faut trouver l’hôtel. On met le GPS, qui nous fait couper la ville par les hauteurs, on emprunte des chemins très pentu ou l’on est obligé de pousser le vélo sauf Titi (c’est un vrai grimpeur). Il nous emmène à un moment sur une route sans accès, c’est un cul de sac, on est épuisé. Mais la vue d’en haut sur l’isthme est magnifique. Une dame qui descendait en voiture nous dit que l’on ne devrait pas passer par là car plus haut la route est encore plus pentue et nous suggère de faire demi-tour et de contourner le rocher, elle nous propose de nous accompagner jusqu’à la route qui mène au centre-ville et au port. Voilà on a encore perdu inutilement du temps et de la fatigue. Surtout que l’on est un peu pressé et stressé par rapport au couvre-feu de 21h qui s’impose à nous. Nous avons peur de ne pas pourvoir manger. Mais heureusement, nous trouvons très vite l’hôtel et pouvons aller au restaurant Italien d’à côté. Pour une fois nous rentrerons nous coucher très tôt puisque le restaurant ferme à 20h30. Nous profitons bien de notre dernier restaurant et soirée !

Sète que l’on écrivait « Cette » jusqu’en 1928 est l’une des villes portuaires les plus récentes. Elle est née en 1666 lorsque Paul Riquet a proposé à Louis XIV de construire un canal qui relirait la Méditerranée à l’Atlantique. Appelée l’ile singulière (expression due à Paul Valery), Sète vu naître des artistes comme Paul Valéry, Georges Brassens, Manitas de Plata et Jean Vilar. Elle est parfois surnommée « La Venise du Languedoc » pour ces canaux quadrillant le centre-ville. On y pratique la joute nautique à la méthode Languedocienne, c’est un sport pratiqué dans les villes de l’Hérault et du Gard

 

Valentin :

Je n'ai pas trop aimé, trop de monde, pas assez de nature.

 

Alizée:

Sète je n'ai pas aimé. Fin du canal du midi.