Etape 1
19 août 2012
Passau (Deutschland) - Schlögen (Österreich)
Aïe !!!
Valentin :
Aujourd’hui c’est mo qui raconte l’histoire du jour, après tout c’est mon site non !
Alors, la journée avait pourtant bien commencé ce matin, ciel bleu sans nuage et grand soleil, un temps un peu comme chez moi à Nice. Je dis, « bien commencé », il faut voir…
Nous sommes partis de l’hôtel à 10h00 et bout de 2 km papa et maman s’arrêtent et commencent à discuter. Il parait que nous n’allions pas dans la même direction que le Danube. Je n’ai pas tout compris, mais la seule chose dont je suis sûr c’est qu’on à fait demi tour. Quatre km pour rien, mais après tout ce n’est pas moi qui pédale…
Je disais donc que la journée avait bien commencée ou presque mais elle s’est bêtement mal terminée 200 mètres, seulement, avant d’arrivé, c’est ballot hein ? Mais n’anticipons pas.
Nous avons longé le Danube toute la journée, il est vraiment beau ce paysage. Il y a beaucoup d’activités nautiques tout au long de ce fleuve et j’avais bien envie de me baigner avec cette chaleur.
Nous avons traversé une première fois le fleuve sur un bac. Puis avons longé un barrage hydroélectrique. C’est là que dans une descente à 16%, papa qui allait assez vite a brutalement freiné. Ca m’a bien fait rire ce coup de frein. Il avait perdu sa petite caméra. Nous avons donc refait à pied dix fois cette descente en regardant de chaque coté de la route sans rien trouvé. Après 30 minutes de recherche infructueuse et l’aide de maman, qui était revenu nous aider, décision est prise tant pis pour la caméra. Avant de monter sur son vélo mon papa s’est rendu compte que la caméra n’était pas tombée au sol mais s’était coincé dans sa chute dans les câbles de frein (voir photo).
N’étant pas sur bon côté de la rive par il restait une dernière traversée sur le bac car l’hôtel était juste en face sur l’autre rive. Cette fois ce bac était vraiment plus petit que le précédent. Papa et moi on s’engage les premiers et maman juste derrière. Elle se décale à coté de nous pour monter sur le bateau. Mais le poids de sa remorque l’a empêché de franchir entièrement la passerelle, elle s’est donc retrouvée bloqué. Papa qui était à côté d’elle l’a aidée sans descendre de son vélo en tirant sur le bas de la remorque de maman. Dans un dernier coup de rein maman à réussi à débloquer sa remorque sauf que papa avait encore sa main droite posée sur le bas de la remorque et surtout sa pédale était toute proche de sa main. AIE !! La pédale de papa lui a entaillé très profondément le dessus du majeur. A tel point qu’un docteur était nécessaire. Mais il n’y a pas de médecin où on se trouve, c’est perdu dans la nature, alors Il est parti seul en taxi tandis que nous sommes allez, en attendant, avec maman à la piscine. Résultat, l’eau n’était pas aussi froide que maman voulait bien le dire, et j’allais oublier, 4 points de suture pour mon papa ; il doit revoir le médecin demain matin. Ce qu’il l’inquiète le plus mon papa c’est que si on devait avoir des problèmes mécaniques dans les prochains jours il serait vraiment handicapé pour faire les réparations avec son doigt. Il dit aussi qu’il faudra faire enlever les points lorsqu’on sera en Hongrie.
Claire :
Premier jour de vélo, ça c’est super bien passé, mieux que ce que je pensais. Bon, j’ai l’impression d’avancer comme une tortue mais ça m’a l’air plus facile qu’au Danemark, c’est plus plat.
Le paysage est magnifique, ce Danube entourait de foret et toute la vie qu’il y a autour du Danube : beaucoup de personne font des sports nautique (wake, ski nautique…), des baignades, on a envie d’y aller aussi.
A un moment donné, Kikinou m’appelle et me dit reviens vers moi (car il me dit à chaque fois « commence à y aller je te rattrape » j’ai perdu la camera, donc j’arrive effectivement il n’y avait plus de camera. On décide d’abandonner les recherches et tant pis, de repartir sans la camera (1/2 heure de recherche), mais en fait la camera n’était pas tombé par terre mais était resté sur le vélo !!! Bip !!!!
On a traversé 2 fois le fleuve dans une sorte de petite barque ou ce n’est pas évident de faire rentrer les remorques et ou Kikinou s’est coupé le doigt. Du coup 4 points…..
L’hôtel se trouve au bord du Danube ou on a pu se rafraichir dans la piscine. L’eau n’était pas très chaude mais ça n’a pas dérangé Valentin, il a adoré faire des ploufs dans l’eau.
Les photos ici
Etape 2
20 août 2012
Schlögen (Österreich) - Linz (Österreich)
Les beaux lacets / Le passager clandestin
Valentin :
Aujourd’hui encore c’est moi qui raconte l’histoire. Ca me plait moi de raconter les histoires. D’habitude c’est à moi qu’on m’en raconte les d’histoires.
On parlant d’habitude, ce qui en est une maintenant c’est la météo, tempête de ciel de bleu. Cela me change de l’année dernière où j’ai pris quelques bains dans ma remorque.
Mon papa il a dit : ce matin on ne traine pas nous avons 60 km à faire (déjà 50 hier !) et surtout le médecin est disponible uniquement jusqu’à midi. Il ya 26 km pour s’y rendre. Alors départ de bonne heure…
10h00 nous démarrons, je sais, mon papa avait dis de bonne heure. Il va falloir ne pas trainer sauf que mon papa s’arrête toutes les 5 mn pour faire des photos.
Nous longeons les lacets du Danube dans une vallée profonde très encaissée. C’est magnifique toute cette nature verdoyante et fournie (voir photos). Franchement mon papa a bien raison de s’arrêter souvent. Je crois que faire 26 km dans cet endroit devrait vite passer. En effet ce paysage magnifique ne m’a pas paru long du tout surtout que j’ai mangé tout au long du chemin. Seulement, l’heure à tournée et mon papa décide sur les 3 derniers kilomètres de franchement accélérer, laissant maman continuer seule. On arrive à temps dans cette jolie petite ville de Aschach. Le Docteur est là elle lui enlève le pansement (ce n’est pas beau !) contrôle et en refait un autre. Maman arrive à ce moment là. Le Docteur n’est pas trop en confiance pour ce qui est de retirer les points en Hongrie et nous donne un petit outil qui ressemble à une pince à épiler avec au bout un scalpel. Elle explique à maman comment retirer les points. Pas trop le choix entre la Hongrie et maman apprentie infirmière !! Pourvu qu’elle ne lui coupe pas un autre doigt…. Le mieux ce qu’on appelle tata Lulu pour qu’elle vienne retirer les points de mon papa.
Après toutes ces émotions on se pose 2 heures pour déjeuner au bord du fleuve et jouer aussi. Ensuite départ pour le reste de l’étape où il reste encore pas mal de Km. La route a été courte pour moi vu que j’ai dormi tout le long. Mon papa m’a expliqué qu’un papillon est venu se poser sur son gant gauche (voir photo) et est resté sur sa main pendant au moins 3 kilomètres, Peut-être était-il fatigué ?
Les 7 derniers kilomètres ont été un calvaire, le bruit la route toute proche et la chaleur. Depuis le début nous sommes habitués à longer le fleuve avec pour seul bruit celui de l’eau et des canards. Espérons que demain on retrouve une piste calme sans route.
Claire :
Magnifique entre un passage dans la foret ou il fait bon d’y être sous cette chaleur écrasante, puis changement de décors l’on passe dans des plaines de champs agricole pour finir par le plus pénible la banlieue de Linz, beurk le bruit des voitures qui roulent à folle vitesse. Le Le Danube, un paysage bord du Danube est pour l’instant plus plat que le Danemark donc je n’ai pas trop de difficulté à pédaler. Les premiers 20 kms sont très faciles, ça se complique un peu sur la fin mais bon on y arrive c’est le principale. Par rapport au Danemark, nous croisons énormément de personnes qui voyagent comme nous à vélo, beaucoup de famille aussi. Cela fait 2 jours que l’on croise une même famille d’Italien apparemment. Il y a beaucoup d’Italien et des personnes des pays de l’Est. Nous n’avons pour l’instant croisé aucun français.
Ce soir, nous avons diné sur la place centrale de Linz, très jolie petite ville. Nous avons retrouvé les joies de la vie nocturne. C’est dans cette ville que Mozart composa la Symphonie de Lintz qui le rendit célèbre.
Les Photos ici