29 août 2012
Etape 10
Bratislava, (Slovensko) - Monsonmagyarovar (Magyarorszàg)
Après l’effort…
Valentin :
Ce matin avant de quitter Bratislava papa et maman m’ont amené dans un magasin de Guitares pas loin d’où on a dormi. Dommage le magasin était fermé, aujourd’hui c’est un jour férié en Slovaquie. Ouaahh !! Dans la vitrine il y en avait partout, de toutes les couleurs, électriques et sèches. La maison du père noël !!
Ensuite achat d’une carte qui précise les pistes cyclables de Bratislava jusqu'à Budapest. Histoire de ne pas trop se perdre…Celles de mes parents s’arrêtait à Bratislava. On a ensuite visité encore cette ville. C’est vraiment une ville que nous aimons beaucoup.
Départ de l’étape, au fait, combien de personnes ont prononcé correctement sans se tromper et sans se reprendre le nom de notre destination du jour ?
Le réveil musculaire de maman est un peu difficile. Elle a un peu de mal à pédaler, elle est un peu fatiguée. Il faut dire que la chaleur est intense ce midi.
Moi je me suis endormi comme d’habitude une heure après notre départ. Pendant que je dormais papa a bricolé avec mon petit oreiller rouge une protection contre le soleil qui me tapait sur la tête depuis un moment.
Nous sommes passés en Hongrie au bout de 20 kilomètres environ. Pas très simple aussi de lire Hongrie : Magyarorszàg.
Nous avons traversé quelques villages, et avons partagé par moment la route avec les voitures, mais il n’y en avait pas trop. On a fait une pause au bord d’un joli étang pour me dégourdir les jambes mais aussi pour permettre à mes parents de souffler un peu
Pendant les 3 prochaines étapes on s’éloigne un peu du Danubia (en Slovaque), je ne sais pas encore comment on le dit en Hongrois.
Notre arrivée c’est fait vers 17h30 sans problème aujourd’hui. C’est un très bel hôtel dans le lequel il y a des termes. Le temps de décharger nos bagages et papa de ranger notre matériel, nous nous sommes offert une heure de jacuzzi mis gracieusement à disposition pour les clients de l’hôtel.. Au début je ne voulais pas y aller, avec toutes ces grosses bulles j’ai eu peur des poissons et des baleines dans le bain. Maman m’a rassuré. Après j’ai sauté dedans, on a fait les fous fous et on c’est aussi relaxé. Quel plaisir après tous ces kilomètres… après l’effort,…le réconfort !
Une dernière chose, ici la vie n’est pas vraiment chère, encore moins qu’en Slovaquie. Un petit exemple un jus de fruit au bar de notre hôtel est à moins d’un
euro.
Et voilà une journée tranquille. Il ne me reste plus qu’à vous dire que
j'aime beucoup tous vos commentaires que papa et maman me lisent tous les jours. Message personnel pour tata :on a aussi
enregistré devant la panneau la danse des Bratisla Boys ....
Claire :
Bratislava est vraiment une jolie petite ville ou on s’y sent bien. Je serai bien restée quelques jours de plus. Ce matin, j’ai eu un peu de mal à pédaler, je n’étais pas trop mofivée et j’aurais préféré faire un plongeons dans l’eau comme tout ces Slovaques dans ce lac sur le bord de notre route…. On s’est rattrapé en arrivant à l’hôtel. D’ailleurs, je pense qu’à Budapest nous irons passer une journée dans les Thermes, comme nous l’ont conseillé des Belges rencontrés à Bratislava. Les Hongrois adorent les thermes et les saunas finlandais.
Après notre petite pause déjeunée j’ai mangé quelques biscuits spécialités Viennoise les gaufrettes Wanner, c’est vraiment excellent !!
Sur cette étape le paysage est un peu moins joli, nous avons longue ligne droite à travers champs et sur la route . Les pistes cyclables se font plus rares dans ce secteur. On est par moment sur la route avec les voitures.
On s’est provisoirement un peu éloigné du Danube. Heureusement, il n’y a pas trop de bosses à escalader.…..
Les Photos ici
30 août 2012
Etape 11
Monsonmagyarovar (Magyarorszàg) - Györ (Magyarorszàg)
Rencontres…
Valentin :
La matinée a mal commencée avec un vieux gros Monsieur mal poli qui est venu embêter mon papa à cause de l’endroit où papa avait mis le vélo pour charger les bagages devant l’hôtel. Papa est resté très calme en essayant d’expliquer à cet ours qu’il chargeait et qu’il se déplacerait juste après. Apparemment complètement obtus l’animal ne prononcera que le mot « problem ». Papa m’a dit « aïe, j’espère que la journée sera bonne.
En tout cas la deuxième rencontre sera étonnante et pas courante. La difficulté des départs des grandes villes c’est toujours d’essayer d’être tout de suite sur la bonne route. Normal me dit mon papa, quand on pédale on fait attention à ne pas faire des kilomètres inutiles. Pffff ! Je ne lui ai rien dit mais pour les kilomètres en trop ils sont assez fort papa et maman…
Qu’est ce que je vous disais… Ah oui la deuxième rencontre. Alors qu’ils cherchaient sur la carte la bonne direction, un taxi qui venait en sens inverse de nous a fait demi-tour s’est approché et a demandé ou en allait. Papa lui a montré Györ. Le Monsieur a commencé ses explications avec un peu d’anglais un peu d’allemand : Straight, links, turn right, bla bla bla… Il a bien compris qu’il n’était pas très clair. Même moi je n’ai rien compris c’est vous dire ! Alors il a dit à mon papa de le suivre. On a donc traversé une partie de la ville avec devant nous un taxi qui nous a ouvert la route et amené là où il était sûr qu’on ne se perdrait plus. Pas commun tout de même ! La prochaine fois papa a dit qu’il essayera sur Nice juste pour voir….
Cette fois la journée était lancée. Ce matin c’est papa qui n’avait pas les jambes comme il dit. La chaleur est très forte 36°C à 11h00, c’est pas un temps à mettre un cycliste à pédaler !
Pendant toute l’étape on a suivi un affluent du Duna qui s’appelle Mosoni Duna. Duna pour Danube en Hongrois, ca y est maintenant je le sais ! Du coup on a eu un peu de fraicheur par moment.
Dès que nous étions arrêté sur le bord de la piste et qu’un routard passait il demandait systématiquement si nous avions un problème. Vous pouvez compter le nombre de personne qui vont s’arrêter pour s’inquiéter de vous si vous tombez en panne de voiture. C’est pendant ces différents contacts que nous avons rencontré un couple de jeune Polonais. Il avait une carriole 2 fois comme la mienne. Il faut dire que dedans il y avait quelqu’un 2 fois plus gros que moi : leur toutou ! Partir avec un petit bonhomme comme moi, c’est pas toujours facile, mais partir avec un gros chien…
Je crois qu’avec ma petite carriole j’ai beaucoup de succès en Hongrie.
On a traversé un endroit où il semble qu’il ait une orchidée (photos), en plus même l’hôtel dans ce secteur s’appelle L’Orchidée ? Ca c’était spécial Grosloup et youyoum.
Un moment mon papa a entendu un bruit de frotement bizarre. Il a pensé à un
problème mécanique, s'est arrêté pour un contrôle, n' a rien trouvé de particulier. En faisant un 2ème tour il s'est rendu compte que j'avais le pied qui était sorti de ma remorque et que s'est lui
qui faisait ce bruit de frottement sur le sol. Même pas réveillé (photos) !!
Et voilà déjà les faubourgs de Györ. Le temps est vite passé. Il est temps de trouver l’hôtel. La jeune fille de l’accueil a été très gentille, elle nous a proposée de rentrer vélos et une remorque détachée dans….son bureau et l’autre dans un coin près de la réception. Là aussi il faut avouer que c’est pas commun ! Et pourtant l’hôtel est super, baroque comme dit maman.
Voilà c’est fini pour aujourd’hui. Demain on retrouvera le Duna en milieu d’étape pour finir en Slovaquie en fin d’étape, il redeviendra alors Danubia le temps d’un soir !
Dernier mot, nous sommes en Hongrie ca vous le saviez, mais si ma mémoire est bonne le choix pour mon papa a sonné. Mais oui, les points il va falloir les enlever… Encore une belle histoire à vous raconter !
Claire :
Journée facile aujourd’hui, pas de problème particulier, route assez plate. 45 kms effectués en 4H (avec les pauses), nous roulons environ à 15kms/heure. Au début du séjour nous partions tôt, maintenant on part plus tard et cela nous fait arrivé vers 17h. Ici tout ferme assez tôt et il nous reste donc peu de temps pour visiter.
Maintenant kikinou me laisse devant sur la route. Je préfère être devant, ça me motive plus pour pédaler et je ne me sens pas seul , c’est rassurant. Sur la route encore, nous croisons vraiment toutes les nationalités depuis le début de notre aventure, beaucoup plus que le Danemark. Il vrai que cette route (Euro Velo 6) est très connue.
Nous avons traversé la campagne hongroise avec ses élevages de cochon, je peux vous dire que ça sentait fort le cochon !!!! Ce qui est vraiment génial à vélo, c’est qu’on a le temps de regarder le paysage, de sentir les différentes odeurs des endroits où l’on passe, de faire attention à tout ce qui nous entoure…
Ah j’allais oublier de vous dire dans la ville de Monsonmagyarovar ils sont spécialisés dans le blanchissement des dents, il y a un clinique dentaire à tous les coins de rue. Pourquoi, je ne sais pas ?
Györ est une ville baroque, avec plein d’églises et de bâtiments de style bien baroque. Napoléon a dormi dans cette ville en 1809 avant la bataille de Györ.
Même l’hôtel où nous sommes est de style baroque. Nous avons une chambre mansardée très cosi. C’est très sympa, on a même le droit de rentrer les vélos à l’intérieur de l’hôtel. Et c’est en démontant les remorques pour les rentrer à l’intérieur que Titi qui veut toujours nous aider et faire comme nous, dit «je soulinge» pour soulager le vélo. Nous nous sommes aussi essayer à la gastronomie hongroise :
Un porkolt : un ragout en sauce (saindoux, paprika (très friands de paprika les hongrois), oignons, et crème aigre servi avec des galuskas (sortes de petits gnocchi)
Il y a aussi beaucoup de plat à base de foie gras et ce que je ne savais pas c’est qu’une grande partie du foie gras français est importé…. de Hongrie !
En dessert, nous avons gouté au Gundel palacsinta, un délice, c’est une crêpe fourrée aux noisettes, raisins secs, écorces d’orange confites et chocolat.
Les photos ici