Visiteurs

               Actualités

La photo du jour

Mer 24 aout 2022 : Ils l'ont fait ! / #Petit Coeur de Beurre & #En Coeur

28 août 2016

Cahul - Chisinau (Moldova)

 

La folle journée

 

Valentin

Hier soir lorsque nous sommes rentré du restaurant, Nicolaï, le propriétaire de l'hôtel, nous annonce qu'il nous a trouvé un transport pour ville de Leova. Nous ne lui dirons rien sur le fait que nous avons un doute sur la possibilité de trouver un toit là-bas. On lui confirme uniquement l'heure du départ 9h00.

Ce matin notre taxi d'un jour est ponctuel, pas le temps d'un petit déjeuner. Papa descend les sacoches et reste sans voix quand il aperçoit le véhicule qui doit nous transporter en plus de tout notre matériel. Guère plus grand que le véhicule de mon parrain pour le côté utilitaire, mais avec en plus,une rangée de siège derrière celui du chauffeur et de son passager. Pour tous ceux qui ne connaissent pas le véhicule de mon parrain, ni mon parrain d'ailleurs, il a un van utilitaire du genre Renault Kangoo.

Le monsieur sans douter prend un vélo entier et essaye de le mettre dans son véhicule. Si je vous dis que cela ne rentra pas, je suis sûr que vous n'êtes pas surpris.

Papa réagit et propose de faire un démontage express des vélos.

Une fois les vélos rentrés, avec difficulté, il reste encore à mettre les roues, toutes les sacoches et la carriole, presque rien quoi !

On décharge tout, papa démonte la carriole qui rentrera en premier, ensuite les vélos, puis en tassant un peu, beaucoup, les sacoches. On referme tant bien que mal les portes arrières de l'utilitaire. Il reste encore les roues des vélos qui iront à côté de maman, Alizée et moi. Papa sera devant avec le chauffeur.

Voilà un beau tour de contorsionniste que nous venons de réaliser. Je propose de le présenter dans un numéro de clown au Festival International de Monte-Carlo.

Nous voilà parti, mais pour où exactement ? Nous ne le savons pas nous nous-même, sauf que notre chauffeur ne sait que nous ne savons pas... Aïe, ma tête !!

Papa lui demande, et ce n'est pas simple en Russe, d'aller plus loin que notre destination initiale, notre chauffeur a tout compris et accepte.

Ce matin maman est très fatiguée. Elle a mal au dos, physiquement elle a réaliser beaucoup d'effort. Avec sa volonté et son courage, réaliser plus de 150 km en 2 étapes ce n'est pas son rythme, ce n'est pas notre rythme habituel. Elle a besoin de récupérer, et papa l'a bien senti. Au fil des kilomètres et du relief que nous traversons, papa va essayer de neutraliser notre petite étape du jour que nous devions réaliser une fois déposé par notre chauffeur. Ivan, c'est le nom de notre chauffeur, encore une fois accepte de continuer à rouler. On ne sait toujours pas trop où on va !

La discution, pas toujours facile, s'établit entre Ivan et papa, ils se comprennent. Ivan est très curieux de nous connaître : quand, comment, pourquoi, … Il semble en même étonné, ne pas comprendre l'idée du voyage à vélo mais aussi admiratif.

On arrive à destination. Papa ouvre la porte pour descendre quand Ivan lui propose de nous amener à Chisinau, la capitale, (prononcez : « Kichi-nao »). Au départ papa n'a vraiment pas du tout envie, mais l'échange avec maman ne laisse aucun de doute sur ces forces, papa alors accepte.

Notre chauffeur nous déposera à quelques kilomètres de la ville afin de, symboliquement, finir en vélo. Au moment de se séparer, Ivan sert fort papa contre lui et laisse apparaître des yeux humides. Ce grand gaillard costaud en quelques heures se sera attaché à nous et notre folle équipée. Il nous proposera même l'appartement libre de sa fille qui est chanteuse.

Maman paye la course de notre taxi d'un jour, 1500 lei Moldave (68 euros) pour plus de 200 kilomètres. Sur cette somme Ivan donnera 100 lei à ma petite sœur, dans un regard plein de tendresse.

Papa remonte vélos et carriole et nous faisons notre entrée, avec beaucoup de succès, dans la capitale Moldave. Véhicules qui se mettent à notre hauteur pour nous demander d'où on vient, qui nous félicite, qui nous encourage. Piétons au feu rouge qui nous entoure pour nous apporter leur aide, bref de vrai stars, éphémères.

Chisinau est étonnante, je n'ai jamais vu une capitale aussi verte, par moment on se croirait à rouler en sous bois alors que nous sommes en pleine ville. Rien à voir avec les grandes cités où nous sommes passés, Belgrade, Bucarest, Constanta. Pas d'agitation, pas de klaxonne, un vrai bonheur.

Il est 13h40 nous nous arrêtons dans un petit restaurant étrangement vide. Nous nous installons sous la tonnelle, car l'intérieur est privatisé ce midi. Une personne avec son fils sortent du restaurant très intéressés par la carriole de ma petite sœur. Papa sympathise avec le monsieur et propose à son fils de 6 ans de s'asseoir dans la carriole, lui remet même notre Ipad pour jouer un peu. Le monsieur comme son fils sont aux anges. Il se présente, Evgueni et son fils Platon, je suis sûr que ce prénom va plaire à Youyoum !

Nous prenons ensuite possession d'un appartement vaste et coquet, sous les toits.

Voilà pour cette folle journée complétement improvisée, le matin on se lève sans trop savoir où on sera en fin de journée, et le soir nous voilà dans la capitale dans un bel appartement.

Mais nous ne resterons pas à Chisinau pendant ces 3 jours. Le voyage continue autrement, en micro bus et sac à dos. Demain on se rend dans le nord du pays pour aller voir 2 des plus beaux villages Moldaves.

 

 

Alizée

Notre chauffeur était très ponctuel, à 9h il était en bas de l'hôtel. De notre côté, nous n'étions pas tout à fait près. Papa descend le premier pour voir avec le chauffeur si l'on peut changer la destination et plutôt nous déposer à Sarata Galbena au Lieu de Loeva. Ça ne lui pose aucun problème. Maman quand elle voit la voiture qui est une Logan genre kangoo même style que la camionnette de Tonton Krikri, se dit les vélos ne rentrerons jamais on est en train de perdre notre temps... Mais finalement en démontant le matériel, tout est rentré...bon dans la voiture a l'arrière avec maman et Titi on était un peu serré. Papa était devant avec notre chauffeur Ivan. Papa s'est pris de sympathie pour Ivan, et même s'ils ne parlaient pas la même langue, ils ont su communiquer ensemble.           Pour Titi et moi, le voyage a été un peu long car on avait faim et soif ( on avait pas pris de petit déjeuner). On s'est nourri avec ce que l'on avait du pain noir seulement, et pour l'eau il a fallu attendre, Sarata Galbena qui était notre point d'arrivé normalement... Entre temps, papa et maman ont changé le parcours, ils ont demandé à Ivan si il pouvait nous déposer à Hincesti (15kms après Sarata Galbena où on était pratiquement sûr de trouver un logement), puis Ivan leur a dit pourquoi vous n'allez pas directement à Chisinau ? Papa et maman essayent de se mettre d'accord, le relief est très vallonné, maman est très fatiguée, ils acceptent. Et ils ont bien fait car la route est très vallonné dans cette région, ça ne fait que monter et descendre en permanence, pire que hier. Maman ne se sentait pas plus de faire autant de route dans des conditions comme ça. Un peu de repos lui manque surtout qu'elle reprend le travail le lendemain de notre arrivée à Nice. Donc pour finir notre voyage, on passera 4 jours dans la capitale Moldave. Nous passerons encore dans des villages qui ont des maisons avec de magnifiques portails bien décorés et souvent la couleur est assortie à celle de la maison.
Durant la suite du voyage jusqu'à Chisinau, Ivan propose de nous louer l'appartement de sa fille qui est chanteuse. Mais maman dit que c'est impossible car on a déjà réservé et payé un appartement. Ivan nous laissera à l'entrée de Chisinau pour que l'on finisse quand même en vélo. Avant de partir Ivan assez ému me donnera un billet de 100 Lei (5€ environ), pourquoi je ne sais pas, il explique à Maman mais elle n'a pas compris.
Et c'est parti à la recherche de notre hotel, la ville est construite sur 7 collines, donc on monte et on descend. On s'arrête pour demander notre chemin et un monsieur suggère à papa de télécharger une application Gps qui lui permettra de trouver notre hôtel sans problème et sans personne (ce qui a été le cas), surtout qu'il peut la télécharger de suite car il y a un wifi gratuit juste à l'endroit où on est.
En chemin on s'arrête dans un restaurant pour déjeuner il est quand même 14heure. C'était très sympa, on était vraiment bien, détendu, maman soulagée et en même temps un peu déçu de ne pas avoir quand même fini complètement en vélo. L'approche avec la population est vraiment très différente en vélo, les gens sont curieux et viennent plus facilement te parler.                                                                                                            Le restaurant avait été privatisé pour un enterrement et papa pensait que c'était pour un anniversaire. Encore une fois, papa rentre en contact avec un Moldave ( c'est plus facile pour les hommes, avec les femmes ils sont plus distants par respect) dont son fils est très intéressé par notre carriole. Papa propose son fils nommé Platon s'il eut rentrer dans la carriole et faire une photo, papa lui prête l'iPad pour regarder un dessin animé comme l'on fait avec Titi pendant que l'on voyage. Il restera dans la carriole jusqu'à que ses parents quittnet le restaurant.
Nous commençons à découvrir Chisinau et la vie à l'air paisible, ça ne ressemble pas au grande capitale très bruyante, stressante. Au contraire ça l'air plutôt calme, très Boissé ça fait penser plutôt à un gros village. On l'appelle "la ville blanche" car la plus part des bâtiments sont en pierres blanches (calcaire provenant du nord de la Moldavie) ou "la ville verte" car c'est la ville d'Europe qui comprend le plus d'arbre et de parc, tout autant d'appellations qui caractérisent vraiment l'image de cette capitale qui étonne par ses contrastes entre tradition et modernité.
Lorsque on arrive à notre hôtel, qui se trouve en plein de cœur de la ville, c'est fermé. Un monsieur inconnu vient spontanément à notre aide. Il appelle l'hôtel et nous dit qu'un monsieur va arriver dans 5 minutes. C'est comme ça tout le temps en Moldavie ou les Balkans, les gens viennent très facilement voir si tu as besoin de quelque chose ou seulement par curiosité de l'autre. La différence avec les pays que l'on a traversé les années précédentes c'est qu'içi ils dégagent un certain attachement, ils sont très chaleureux, tactiles...
Notre propriétaire Eric qui vient de New York, nous confirme qu'il y a de la disponibilité pour 2 nuits supplémentaires et nous fait le Check-In. C'est un très bel appartement, spacieux, décoré avec goût, a côté du jardin de la cathédrale de la nativité, chouette il y a peut être un parc pour enfants pour Titi et moi... On va y être très bien pour ces derniers jours de vacances. On finira donc l'après-midi à se relaxer dans l'appartement avant de sortir manger dans la zone piétonne juste en dessous de l'immeuble. On a bien joué avec Titi à la chasse aux animaux...
 

29 août 2016

Chisinau - Orhei Vechi (Moldova)

Le pays des puits

 

Valentin

Après un petit déjeuner à l'appartement, nous prenons un sac à dos direction la gare routière dans l'objectif de trouver un bus qui nous amènera dans le nord du pays. Nous partons pour le site d'Orhei Vechi avec ces 2 villages authentiques de Trebujeni et Butuceni.

Au moment de l'achat de tickets de bus un monsieur vient vers nous, certainement pour nous vendre un transport privé. Ce monsieur parle un peu anglais ce qui permet à papa de ne même pas lui laisser finir sa phrase. Papa lui dit qu'il ne veut pas de transport luxe pour touriste. Il précise que ce que nous voulons c'est voyager dans les microbus avec la population Moldave. Le monsieur lui demande si c'est parce que nous n'avons pas d'argent. Papa lui répond avec le sourire que l'argent ce n'est pas un problème, il ajoute, avec beaucoup d'exubérance en joignant le geste à la parole, vouloir connaitre le peuple Moldave, le toucher, discuter avec lui pour pouvoir l'apprécier et l'aimer. Le monsieur qui ne s'attendait pas du tout à cet échange, rigole nous demandant de quel pays nous venons. Changement complet d'attitude de ce monsieur qui nous prend en sympathie, et nous aide en parlant pour nous à la caissière des tickets de bus. Il nous donne ensuite l'horaire du bus et le lieu de stationnement de ce dernier.

Ici il y a des dizaines (pour ne pas dire des centaines) de bus dans tous les sens qui se garent de manière anarchique. Nous sommes en même temps au milieu d'un marché gigantesque avec beaucoup de monde qui se rajoute à tous les Moldaves qui prennent les bus, une véritable fourmilière.

Le départ est à 13h15, nous avons largement le temps de nous immerger dans ce marché à perte de vue. Ce qui donne des idées à maman. Papa propose de faire un premier tour pour ce faire une idée sans pour cela s'épuiser à marcher pendant 2h30.

Ce marché semble être un poumon économique local tant il génère de monde et d'acteurs.

Nous voila dans le bus archi bondé, dans lequel nous sommes le double de passagers que ce que doit normalement accueillir ce véhicule. Pas de climatisation bien sûr, nous aurons droit à un véritable sauna pendant le voyage. Ce n'est pas la vitesse plus qu'excessif du chauffeur qui générera suffisamment de vent pour nous rafraîchir. Ici vous pouvez arrêter le bus n'importe où pour monter ou descendre, pas de règle, et surtout des chauffeurs sympa toujours prêt à faciliter le transport de la population. Vous pouvez monter dans le bus pour faire 500 mètres si vous le souhaitez et sans que personne ne vous demande un lei en retour.

Nous arrivons sur le site qui surprend par son magnifique monastère perché sur un surplomb, entouré lui-même par des falaises qui donnent des semblants d' jçairs d'ilet de La Nouvelle dans le cirque de Mafat à La Réunion (pour ceux qui connaissent !).

Le Monastère est vraiment très beau il domine le cirque avec au fond une rivière, le Raut qui coule, tout est calme et reposant, pratiquement aucun touriste pour un site pareil c'est du luxe.

Nous nous rendons ensuite dans la maison troglodyte en y accède par un tunnel creusé à même la roche. Cette maison est maintenant un monastère tenu pour 2 pops dont l'un a de faux air à Léonard de Vinci. L'endroit est également envoutant. De ce monastère on peut sortir sur une paroi en flanc de falaise, mais attention aucun garde fou et en-dessous le vide avec au fond le Raut.

Le village de Butuceni est authentique aucune infrastructure pour touristes, il faut oublier les terrasses de café, il y a tout de même moyen de dormir chez l'habitant. Les rues sont en terre et il y a beaucoup de puits en fonction dans lesquels les habitants viennent s'y approvisionner. Je vais m'exercer avec Toutoune à puiser l'eau. Les puits sont profonds et il faut beaucoup de force pour remonter le seau plein d'eau. L'eau est très fraiche pas plus de 5°C je pense, c'est rafraichissant sur les bras et le visage. Les puits pour avoir son eau, je ne savais que c'était encore utilisé au quotidien en Europe. La difficulté pour remonter son seau me fait prendre conscience de son importance, c'est tellement simple d'ouvrir un robinet fort et laisser échapper 10 fois la quantité dont on à réellement besoin. Avec ma petite sœur on adore cette manière d'obtenir son eau.

Nous décidons de nous rendre à pied au 2ème village Trebujeni. 2 km à travers route puis nous prenons un raccourci qui nous amène à suivre et descendre un chemin le long d'une falaise. On débouche au-dessus du village et du Raul qui coule au pied de Trebujeni . Un vrai décor de carte postal qu'il est difficile de rendre par les mots, beaucoup de verdure d'où se dégage une grande sérénité et un grand calme, avec des canards qui s'ébrouent devant nous.

Nous verrons un parapentiste, arrivé de nul part, atterrir dans un champs ce qui fera dire à ma petite sœur "le cerf-volant est tombé dans le champs..."

Nous traverserons le village pour attendre le bus du retour devant une petite échoppe qui sert d'épicerie pour le village.

 

 

Alizée

Ce matin, nous n'étions pas vraiment prêt à l'aube même si nous avions décidé de visiter les alentours de Chisinau. Papa et maman ne voulait pas rester dans la capitale mais plutôt aller s'aventurer dans la Moldavie profonde. Ils ont finalement choisi le site archéologique d'Orhei Vechi entre les  2 villages pittoresques (Trebujeni et Butuceni) qui sont les plus beaux du Nord de la Moldavie, séparés par la rivière le Raut, affluent du Fleuve Dienst (ça m'a bien fait rire aussi, ils donnent vraiment des noms rigolo à leur rivière).
10h, nous partons après un petit déjeuner que papa est allé chercher au supermarché à côté de l'appartement. Nous nous dirigeons vers la Gare routière centrale pour prendre un microbus comme ils disent ici (oui pas de vélo on continue en bus). Nous nous renseignons sur les bus à prendre, le bus part à 13h15 nous avons donc 2h30 devant nous. Nous en profitons pour flâner dans l'immense marché de Piata Centrala où ce vend à près tout et n'importe quoi. Maman décide de faire un premier tour ce matin elle reviendra mercredi pour faire des achats. Une dame me donne un bonbon ce qui fait enragé mon grand frère.
Le minibus de 10 personnes est plein, il y a même des personnes qui restent debout. Le chauffeur roule à vive allure, s'arrête n'importe où quand on lui demande.
On arrive à Orhei Vechi une heure après. Le site est magnifique, il se trouve sur une falaise en forme de cirque formée par la rivière du Raut.

Au delà de l'impressionnant paysage, un ensemble de grottes troglodytes accueillent les plus anciens monastères et lieux sacrés, combinant l'histoire de la période de la Horde d'or ( Empire turco-mongol) et révélant des ruines de palais, citadelles, habitations ...
Nous nous baladons une bonne partie de l'après midi dans ce site magnifique où nous avons pu voir un parapentiste (qui a beaucoup intéressé mon frère), des chevaux, des vaches, des chèvres avec de longs poils, les pauvres elles doivent avoir bien chaud. Le bouc a même léché le bras de maman. Titi et moi nous n'avons pas eu peur de tous ces animaux.
Nous avons visité un très joli monastère de type orthodoxe avec des toits en formes de gâteaux bleus qui se trouve au dessus de la falaise, l'intérieur est magnifiquement peint avec une prédominance de bleu. Ce qui a surtout plu à Titi se sont les maisons troglodytes et rupestres, ce sont les premiers chrétiens traqués par les romains qui se sont installés ici et ont créaient un monastère (Ermitage Pestera). Nous avons ensuite visité les 2 petites villages en commençant d'abord par Butuceni qui se trouve juste en dessous du site archéologique. Nous fini par une petite marche de 2 km sur route et à travers la falaise assez raide pour monter et descendre dans le village de Trebujeni. Nouss avons traversé le Raut par une petite passerelle. Le paysage était vraiment superbe. On a eu l'impression de se trouver sur le chemin nous amenant à La Nouvelle dans le cirque de Mafate sur l'île de la Réunion.

Ces villages sont fameux pour l'architecture traditionnelle typique des maisons datant du XIXe et XXe siècle. Les couleurs dominantes sont le bleu et le vert et toitures traditionnelles sont en roseaux. Il y a de très jolis portails très bien décorés avec des signes géométriques, particularité dans les villages Moldaves. Les routes des villages sont en terres et il y a de nombreux puits encore en activité. Ces puits nous ont beaucoup intéressé avec Titi. Nous nous sommes prêtés au jeu de puiser l'eau, c'était rigolo mais pas facile, il faut avoir de la force dans les bras pour remonter le seau. C'est très agréable de se rafraîchir le corps et la tête avec cette eau fraîche. On s'est bien amusé à se jeter de l'eau sur nous. Les Moldaves s'en serve pour boire et nous on fait comprendre qu'il ne fallait pas trop jouer avec. Titi en a même bu un peu, il faut dire que la chaleur est pesante. Pour papa, il a fait un retour dans le passé, se revoyant enfant en corse dans le même type de villages perdu dans la nature. Regardant les enfants joués dans le Raut, il dit avoir vécu la même enfance libre en pleine nature.
Nous avons passé une très bonne journée, très agréable dans la nature, à la découverte d'authenticité.