Visiteurs

               Actualités

La photo du jour

Mer 24 aout 2022 : Ils l'ont fait ! / #Petit Coeur de Beurre & #En Coeur

13 août 2019

Etape 11

St-Jean-Port Joli - Kamouraska

Le coucher de soleil

 

Patrick :

La nuit a été calme point de vue météo, moins point de vue qualité de sommeil. Claire avait décidé de rentrer toutes ces sacoches dans la tente. Compliqué quand on sait que cette tente n’est est fait qu’une 3 places. Même si on considère que Toutoune ne prend guère de place nous avons dormi dans un placard à balai un peu tordu dans les sens.

Le soleil est rendez-vous, c’est l’essentiel. Une fois le matériel plié et un bon petit déjeuner pris, nous voilà sur la route. Après plusieurs tentatives au téléphone, tout est complet et nous ne savons pas où nous dormir ce soir.

Ce matin Claire et Titi sont d’humeur baladeuse. Au bout de 4 kilomètres je ne vois plus personne derrière moi. Je décide de m’arrêter en haut d’une côte. Un quart d’heure d’attente plus tard les voilà enfin, en compagnie d’une cycliste. La discussion va bon train à défaut du rythme.

Nous voilà reparti sur un rythme un peu plus élevé.

La « route des navigateurs » se transforme en « Route des pays doux. Nous sommes en site propre nous roulons sur du petit gravier mais un peu proche de l’autoroute et le bruit des voitures nous parvient aux oreilles.

Heureusement à un moment notre route s’éloigne et nous tombons sur un site paradisiaque, Cap Rouge, avec de faux airs de bretagne. J’ai la tentation de faire voler le drone mais le vent me dissuade. Quelques cormorans se mêlent aux mouettes. Nous sommes à marée basse, nous sommes sur le fleuve mais depuis Québec l’influence de l’océan se faite sentir.

Quelques photos plus tard nous revoilà parti. Une petite halte à Rivière Ouelle, joli petit et nous sommes en vue de Kamouraska. Il va falloir trouver un hébergement, Valentin propose de frapper aux portes pour planter la tente si jamais nous ne trouvons rien.

A l’entrée de la ville, une maison d’hôte se propose à nous. Hélas c’est complet mais au moment où nous arrivons il y a un désistement qui fait notre bonheur.

Nous descendons en ville en passant par le bord du fleuve pour aller diner. Le coucher de soleil sur le St-Laurent est un bonheur pour les yeux avec des couleurs, même pour moi, magnifiques.

Un moment agréable pour les échanges et le goût dans le restaurant aue nous avons choisi. Nous rentrons sous la pleine lune avec en face de nous la géante gazeuse, Jupiter, qui brille de mille feux.

Demain lever de bonheur, nous changeons de rive et il nous faut prendre le traversier à 14h45. Cela parait compliqué, il y a 40 km avant le bateau et ces derniers temps on n’est pas très matinale.

 

Claire :

Aujourd’hui départ de Montgnamy vers 11h-11h30 comme d’habitude, on n’arrive pas à faire mieux. 
Ce qui est très marrant lorsque l’on passe dans des petites villes ou village, c’est que l’on trouve toujours une boulangerie, coiffeur, esthéticienne etc... mais il n’y a pas de devanture de vitrine l’on est directement j’ai le propriétaire, il y a juste une plaque explicative. De plus, c’est l’été qui vendent leur maison, vide grenier, voiture etc... donc on voit tout le temps des écriteaux avec « à vendre » avec la photo de l’agent immobilier, ou l’on peut voir dans les jardins les voitures ou un vide garage comme ils disent devant les maisons sans personne, on peut venir voir, toucher sans forcément la présence du propriétaire. On a mangé dans un endroit très charmant, à côté du musée de la marine de l’Islet sur Mer en face de l’Ile aux Grues, où l’on peut voir exposer les immenses ancres du Empress of Ireland qui a fait naufrage en 1914. L’Empress of Ireland était un paquebot transatlantique de la Canadian Pacific, qui assurait la liaison régulière entre Québec et Liverpool, en Angleterre. Le 29 mai 1914, il fait naufrage dans l'estuaire du fleuve Saint-Laurent. Avec 1 012 victimes parmi les 1 477 personnes embarquées, il constitue « le plus grand naufrage survenu au Canada » et se classe parmi les plus grands naufrages du début du xxe siècle, avec ceux du Titanic et du Lusitania. 
Nous avons fait 3 courses pour manger où le gérant était un peu dragueur. Il vendait encore des grosses sur-chaussures pour l’hiver (des restes du magasin de chaussure de sa femme). 
Nous avons aussi fait une halte au point de vue de St Jean Port Joli, avec une très belle vue sur le phare du Pilier de Pierre qui date de 1843 et qui fut construit pour régir la navigation sur le fleuve. Et sur le phare de la roche Veillon, ce phare qui n’existe plus à été construit en mémoire à un autre naufrage qui a eu lieu le 1er Juin 1857, peu après minuit, le paquebot le Canadian qui avait quitté Liverpool le 20 mai avec 117 passagers de première classe et 250 immigrants, s’empale par temps clair et une mer calme sur l’île La Roche à Veillon. 
On se serait cru en Bretagne, la marée était basse et il y avait plein de roche ardoisière, vase et foin de mer. C’était très joli. 
St Jean Port Joli est aussi réputé pour être le berceau de la sculpture sur bois.Nous sommes passé devant plusieurs boutique de sculpture sur bois, dommage on n’a pas eu le temps de s’arrêter mais il y avait de très belle sculpture surtout celle en forme d’animaux. 
Ce soir on dort pour la première fois dans un camping 5 étoiles, très bien entretenu avec beaucoup de jeux pour les enfants pour le bonheur de Valentin et d’Alizée. Il y a aussi un étang avec pleins de Bernache du Canada, pas très sympathique. 
 

Valentin :

Ma sœur je l’appelle « ma peluche d’amour! »
Alors ce matin on est parti à 11h. On a vu une boulangerie qui ne payait pas de mine. On a mangé c’était très bien à côté d’un bateau qui a échoué, après avoir pédalé 20kms. On a vu aussi un phare, c’était très très beau. Ce soir on dort au camping, j’ai monté la tente avec papa sous l’orage. Après on est parti avec Alizée joué c’était très très bien. 

 

Alizée :

Je m’ennuie dans ma carriole. Heureusement, que l’on fait des pauses pour que je puisse me dégourdir les pattes. J’ai bien aimé jeté les cailloux dans la vase, j’avais de la boue partout, sauté dans les rochers et faire du toboggan dans le parc.

14 août 2019

Etape 12

Kamouraska - Rivière du loup

On change le programme...

 

Patrick :

Le temps est compté, il ne faut pas en perdre.

7h30 le réveille des enfants est difficile, surtout Titi qui n’arrive pas à se lever. Je le sens fatigué. Après concertation on change le programme, nous nous arrêterons à Rivière sur Loup et ne prendrons le bateau que demain matin.

Plus d’urgence, nous prenons le temps d’un petit déjeuner dans un cadre très agréable. Il nous faut tout de même trouver un lieu pour dormir.

Avant de quitter le village nous retournons au bord du fleuve, là-même où hier nous faisions des photos sur le coucher de soleil. La marée est basse et nous décidons de rejoindre à pied le petit bateau, hier soir inaccessible. Nous pataugeons dans un mélange de sable et de boue et ça plait aux enfants. L’eau est tellement basse que nous pourrions rejoindre l’ile d’en face distante de 1 km environ. L’océan à maintenant beaucoup d’influence sur le fleuve, les marées sont marquées.

L’étape est difficile pour Valentin qui avance lentement. Je le pousse un peu afin d’accélérer l’allure. Nous roulons un bon moment sur une plaine balayée par le vent ce qui ne facilite pas les choses. Puis ce sont les montés qui se succèdent. Plus loin on s’arrête dans le village de Saint-André pour déjeuner Debout à 6h45 je commence à préparer les affaires pour un départ matinal.

Nous allons passer rive gauche et traverser le St-Laurent pour la région de Charlevoix.

Nous devons rouler 38 km (en fait 45 km !) avant de prendre le traversier prévu à 14h45. Le temps devant la porte de l’église. Quelques personnes nous passent à côté pour visiter le lieu. Heureusement personne ne nous donne d’argent…

Rivière du loup, encore une ville qui s’étend, nous la traversons pratiquement pour trouver notre motel que Claire nous a dégoté dans la matinée. Pas de local pour stocker vélos et remorque, ils dormiront avec nous dans la chambre.

La question se pose sur l’itinéraire à emprunter demain. Soit, nous continuons sur Trois Pistoles et traverserons en direction de Les Escoumins. Soit, nous traversons ici vers Saint-Siméon avec une étape à suivre difficile en termes de dénivelé, beaucoup de côtes entre 8 et 11%.

Nous restons sur le programme initial, c’est-à-dire une traversée à 7h45 de Rivière du Loup. Il nous faut arriver tôt sur l’autre rive ne sachant comment nous allons réagir à ce relief sur 40 km. donc demain debout à 5h00…

 

Claire :

Petit déjeuné très sympathique dans la maison d’hôte avec les autres voyageurs. Nous avons discuté avec un couple de Québécois qui allait jouer au Golf à Rivière du Loup notre destination également. 
Avant de partir nous sommes allé faire un tour au bord de l’eau, la marée était basse du coup nous sommes allés marcher sur la vase au grand bonheur de Titi et Toutoune, très content d’avoir les pieds plein de boue. 
Le paysage que l’on découvre est de plus en plus montagneux (par moment j’ai l’impression d’être au Vercors), nous avons eu droit à quelques bosses, mais ça va aucune difficulté à les gravir. 
Nous avons pu observer une colonie de Héron, il y en avait une dizaine tranquillement installés sur des rochers dans l’eau. Nous avons vu aussi une autres espèces d’oiseau, je pense que c’est « un pic »?, à confirmer. 
Nous avons fait la pause de midi devant l’église du village de St André, c’est une eglise particulière car elle n’a pas de nef, c’est la plus ancienne de la région du Bas-Saint-Laurent. 
Nous sommes arrivés à Rivière du Loup à 19h, un peu fatigué. 
 

Valentin :

Alors aujourd’hui on a vu plein de hérons, j’étais fatigué et j’ai même mangé hier soir 2 plats de pâtes. 

 

Alizée :

Alors aujourd’hui je me suis levé on est parti puis on a roulé. On a vu plein de Héron et de canard, on les a regardé avec les jumelles de plus près et ce n’étaient pas des Cormorans... On a joué dans l’herbe c’était trop bien parce que Valentin m’a fait un roulé boulé et puis il sautait par-dessus.