Etape 23

25 août 2019

Dolbeau-Mistassini - Péribonka

Santé !!

Patrick :

Levé 8h00, nous frappons à la porte de la chambre de Carle et Caroline. 8h30 nous voilà autour de la table pour goûter des galettes à la mélasse. Le goût de ces galettes se rapproche du pain d’épice, c’est très bon. Se trouve également sur la table, du fromage et des amandes. Un vrai petit déjeuner énergétique avant une journée de vélo. La boisson est assez surprenante pour un petit déjeuner, une bière bien fraîche. Nous la partagons avec Carle, ce qui fait bien sourire Claire ; santé !

Si le temps nous le permet nous essayerons de visiter une caserne de pompiers à Montréal.

Carle et Caroline prennent la route.

Nous prenons ensuite un petit déjeuner plus adéquat, thé et tartines.

Un petit détour pour voir les grandes chutes du Mistassini avant de quitter la ville, objectif faire voler notre drone. Malheureusement un problème logiciel m’empêche de survoler les chutes, dommage.

L’étape du jour est un vrai plaisir, pas à cause du verre de bière, mais pour l’environnement, nous roulons loin de la route sous un chaud soleil et pas un nuage dans le ciel. Photos, films et bonne humeur ponctura cette belle journée.

Nous arrivons vers 16h00 à Péribonka, nous dormons ce soir dans un appartement face au fleuve Péribonka. Nous sommes au milieu du Parc National de la Pointe-Taillon, c'est magnifique.

Claire :

Ce matin, on avait rdv à 8h30 avec Carle et Caroline pour prendre le petit déjeuner. On est invité dans leur chambre à prendre un petit déjeuné particulier à la bière pour Kikinou. Ça m’a fait rire car je me disais qu’il allait du coup pédaler un peu de travers... Nous avons pédaler direction Péribonka pratiquement en site propre au milieu de bleuetière, en passant par le village sainte Jeanne D’Arc où il y a aussi des chutes d’eau avec un ancien joli petit moulin. Nous sommes passés devant une magnifique ferme de 800 veaux et 100 vaches où le propriétaire installé dans sa grande salle de jeu (on pense) vitrée à 360 degrés, est venu nous parler 2 minutes. C’était une très belle journée, très agréable avec un temps magnifique.

Nous avons croisé une famille comme nous à vélo avec 3 enfants, mais on n’a pas eu l’occasion de discuter avec eux. On est arrivé à Péribonka à 16h00. Notre propriétaire étant absente, on s’installe au restaurant à côté pour déguster une petite bière d’une micro-brasserie du coin. Ça nous permet aussi de discuter avec un couple Québécois qui fait le tour du lac à vélo en 3 jours. Notre hôtel est au bord de ila rivière Péribonka en face du parc national de la pointe Taillon. Les couleurs au moment du couché du soleil étaient magnifique et intense : rouge, rose, orange et jaune.

Nous sympathisons également avec nos hôtes, elle travaillait dans l’enseignement supérieur, dans l’administratif et s’occuper des recrutements d’étudiant français au Québec. Avant ils recrutaient surtout des étudiants venant du Nord de la France, car ils pensaient que ceux du Sud ne viendraient pas, puis un jour ils sont venus chercher des sudistes et ce fut gros succès. Ils nous propose de nous emmener faire une auto-cueillette de bleuet dans une ferme à 8kms, mais nous n’acceptons pas la proposition car nous sommes fatigués et préférons prendre du temps dans l’appartement. Nous pouvons faire de l’auto-cueillette très facilement au Québec, beaucoup de fermes le proposent.

Péribonka est l'un des plus petits villages du Québec. Il est connu grâce au roman Maria Chapdelaine de l'écrivain français Louis Hémon qui vécut à Péribonka durant six mois de année 1912 où il fut employé comme ouvrier agricole par Samuel Bédard. Il y raconte la vie d'une famille qui tente de s'établir à la campagne, il prend son inspiration par rapport aux différentes personnes qu’il rencontre à Péribonka. Ce livre fut un succès au Québec.

Bien qu'écrit au Québec, la première publication de Maria Chapdelaine se fera en France, en 1913, dans le feuilleton quotidien Le Temps. Dans les années 1930, le roman est utilisé comme outil de propagande pour inciter les colons canadiens-français à demeurer au pays. Ça donne envie de le lire pour se rendre mieux compte des conditions rudes que vivaient les gens au Québec, surtout en hiver.

Valentin :

Nous avons pédalé la plus part du temps en site propre, c’était très bien.

J’ai fait 300 photos des chutes d’eau, comme Gro-Loup

Alizée :

Le matin, ma responsabilité c’est de mettre mes Doudou dans la carriole et de remplir d’eau les gourdes.

Je m’amuse bien à sauter pour faire des photos.

Etape 24

26 août 2019

Péribonka - Alma

Le Parc National

Patrick :

Levé 8h00, je vais chez le dépanneur faire des courses pour le petit déjeuner que nous prenons à l’appartement. Ensuite il ne faut pas trainer, le premier traversier est à 10h00 direction le cœur du Parc National Pointe Taillon.

Nous chargeons vélos et remorque sur le bateau pour une navigation de 20 minutes environ. Nous allons traverser la rivière Péribonka. Le capitaine nous dit qu’il a vu ce matin à la jumelle 1 orignal et son petit traverser de l’île qui se situe à 300 mètres vers la Pointe Taillon. Nous espérons nous aussi pouvoir faire de belles observations. Nous passons en mode observation, on communique par signes et le seul bruit que nous faisons c’est celui du pédalage. Malgré cela nous n’aurons pas de chance et ne verrons pas grand-chose. Ce ne sera pas faute d’observation. Nous aurons tout de même droit a 2 grognements de l’animal que nous ne parviendrons pas à voir.

Alors pourquoi ne pas se baigner, ramasser des bleuets et des framboises.

Cette traversée du parc que nous ferons sur 20 km sera un moment de grande quiétude.

Nous n’avions pas encore eu cette année de bon samaritain pour nous indiquer le chemin de notre hébergement une fois arrivé en ville. Eh bien c’est fait, un cycliste nous voyant échanger avec Claire et Valentin fait demi-tour et nous propose de nous amener à notre motel. Merci Éric pour le détour que tu as consenti pour nous amener à notre destination.

Le soir nous descendons diner en ville dans une micro-brasserie, pour cela nous aurons à franchir une passerelle piéton éclairé de lumières multi-color qui enjambe la Petite Décharge autrement dit le lieu où l’eau du lac se déverse vers la rivière Saguenay.

Claire :

Départ aujourd’hui pour Alma. Il y a environ 60 km en passant par le Parc National de la Pointe Taillon. Nous aurons peut être la chance de voir un Orignal, il y en a plusieurs dans le parc, pour cela nous devons prendre le traversier. Le monsieur qui pilote le traversier nous dit qu’il a vu 2 Orignaux ce matin qui buvaient dans la rivière. Malheureusement nous aurons pas cette chance et nous ne verrons aucun Orignal, par contre nous l’avons entendu, il devait être très prêt de nous. Nous avons seulement vu un petit écureuil et un faucon émerillon d’assez près, il restait posé plusieurs minutes sur une branche. C’est un endroit très agréable, seul les piétons et cyclistes peuvent y aller. Nous pédalons dans la forêt au milieu de bleuetière, on en profite pour faire de l’auto cueillette de bleuet et de framboise. Nous longeons de très jolie plage de sable de différentes couleurs : noir, orange et jaune. Titi et Toutoune sont ravi de pouvoir mettre Les pieds dans l’eau, l’eau est un peu froide.

Sur la route, nous sommes passé devant une ferme où il y avait des 2 Lamas. On a essayé de les faire cracher mais sans succès.

Arrivé à Alma, nous cherchons notre motel, un cycliste s’arrête pour nous aider et finalement nous emmène directement au motel. Ce soir nous nous rendons dans le centre ville d’Alma pour souper dans une nouvelle micro brasserie. Titi et Toutoune sont ravi il y a un baby-foot (et non un baby-hockey comme vu à Roberval).

Valentin :

J’étais très déçu, je n’ai pas vu d’orignal malgré que nous aillions fait le moins de bruit possible.

J’ai fait pipi sur les framboises et maman et Toutoune les ont mangé.

Alizée :

J’ai adoré joué dans le sable et mettre le pied dans l’eau du Lac jusqu’au genoux, j’ai mouillé tous mes vêtements. Elle était un peu froide.