La pluie, les bosses
Patrick :
Au réveil on constate que la nuit a été pluvieuse. Après le petit déjeuner le soleil est
revenu, pas d’orage à l’horizon.
Nos 20 premiers kilomètres se font en site propre au milieu de la nature. C’est très
agréable et reposant de pédaler avec le chant des oiseaux au milieu de cette nature sauvage. Nous sommes sur la piste qui s'appelle le Horst de Kénogami.
Nous retrouvons ensuite une route avec peu de circulation, la pluie s’est invitée, une pluie
violente qui cingle sur nos mains et nous fait mal. Nous ne nous arrêterons pas et le soleil se décide à revenir.
La route devient très vallonée, les différentes montées nous fatiguent beaucoup. La pluie
revient encore plus forte avec de grosses bourrasques de vent qui déséquilibre Valentin au point de presque le faire tomber de son vélo sur la route. Cette fois on s’arrête et on se protège sous un
arbre laissant passer le plus fort de la tempête
Il est 16h30,nous arrivons à Heberville pour une pause déjeuner indispensable afin nous
redonner l’énergie nécessaire de continuer cette étape. Nous croisons pour la énième fois une famille Belge Flamande, ils sont 4 et se dirigent comme nous vers le lac St-Jean. Nous les avons vu la
première fois sur l’étape très difficile entre St Siméon et Tadoussac.
La fin de l’étape est encore plus vallonée et nous la finissons fatigué après plus de 65
km.
Nous sommes dans la ville de Metabetchouan-Lac à la Croix au bord du Lac St-Jean première
étape de notre tour du lac qui fait environ 256 km.
Claire
:
Départ pour Métabetchouan–Lac-à-la-Croix après un copieux déjeuner. Valentin mange jusqu’à presque se faire vomir, pour être sûr de ne pas avoir faim trop vite après le
départ. La première partie de la journée est superbe, nous roulons en site propre en suivant La rivières aux sables, dans la nature loin des voitures et dans de superbes paysages : rivière, lac,
forêt... on est ravi, Valentin est de très bonne humeur. L’ambiance est plutôt festive, gai, bon moment de partage entre nous. Lorsque nous arrivons au lac de Kenogami, avec Titi et Toutoune, nous
nous amusons à faire des roulé-boulé dans l’herbe. Ça faisait une éternité que je n’avais fait cela (je pense que ça doit remonter à des vacances passées au Vercors), c’était bien drôle mais j’eu la
tête qui toune pendant un moment.
La deuxième partie de la journée a été plus difficile physiquement puisque nous avons eu droit à beaucoup de bosses, de la pluie et du vent de face. Mais l’ambiance
entre nous était très chouette, le but étant de prendre beaucoup de vitesse dans les descentes pour arriver à monter la pente qui suivait le plus possible sans effort. On se challengeait pour savoir
lequel arriverait à monter le plus haut. Pour ma part, je suis assez contente de moi, car ma condition physique est de mieux en mieux surtout sur du plat, je peux aller assez vite. Par contre dans
les grosses montées, j’ai du mal et souvent je finis par pousser le vélo.
Comme dit Kikinou, je suis une roulante alors que Titi est plutôt un grimpeur.
Aujourd’hui nous n’avons pas fait de pause déjeuner, ça fait 2 jours que l’on n’a pas acheter de pique-nique et que l’on part sans presque rien de nourriture. Du coup nous
avons fait une pause seulement à 16h, lorsque l’on a croisé un dépanneur. Les Québécois ont le contact très facile et ils n’hésitent à venir nous parler, c’est encore le cas aujourd’hui avec un
couple de retraité vivant sur le Lac St Jean curieux de connaître notre périple, c’est tellement simple de savoir parler la même langue.Nous avons aussi la famille de Belge Flamande que nous avions
croisé entre St Siméon et Tadoussac. Nous arrivons à notre Motel vers 19h30, juste le temps pour moi d’aller sur la plage pour faire des photos du magnifique couché de soleil sur le Lac St Jean. On
nous a dit que Métabetchouan était le meilleur endroit pour cela. Ça y est nous allons commencé le Tour du Fameux Lac St Jean sur la fameuse piste cyclable des Bleuets.
Valentin
:
On est parti de Jonquière jusqu’à Métabetchouan. Aujourd’hui
j’ai adoré pedalé car on était en site propre ou on était sur des petites routes où il y avait peu de voiture. Il a plu 2 fois, la première fois ça n’a pas duré très longtemps. Par contre la deuxième
fois, la pluie était forte avec de grosse bourrasque de vent. La pluie me faisait même mal à la main comme si c’était de la grêle. Je n’ai pas trop aimé la pluie. On a pris notre repas de midi à 16h.
Ce soir au motel, on a regardé une émission sur Les volcans passionnant, même que je ne voulais pas aller manger.
Alizée
:
Aujourd’hui, il y a eu la pluie, ce n'est pas très bien dans ma carriole, car on entend le bruit de
la pluie, c’est pas très rassurant car j’ai l’impression d’être dans une cage, en plus il fait chaud quand papa met la protection plastique
Sur les bords du Lac
Patrick :
Notre prochaine étape ne sera pas Val-Jalbert et son village fantôme historique dont Claire
vous racontera certainement l’histoire, mais Roberval capitale de la nage en eau libre.
Le lac St-Jean est suffisamment grand pour ne pas voir la rive d’en face.
Nous allons maintenant suivre de manière plus ou moins proche les contours du lac. Nous
sommes sur la Véloroute des bleuets. Cette piste en site propre loin de la circulation, nous amènent de temps en temps sur les hauteurs du lac. Ce sera l’occasion de faire des haltes à la recherche
de framboises et de bleuets.
Au village de Desbiens nous visitons le musée sur l’histoire des amérindiens. Les Québécois
ont conscience de l’importance de préserver la mémoire de cette période de leur histoire.
Encore quelques lignes droites sur le bord du lac, on croise la route d’un hydravion garé
sur la berge, un train de marchandises d’une longueur impressionnante, peut-être 2 kilomètres de long tiré par 2 énormes locomotives, et nous voilà à Roberval.
Notre gite collé au lac, on pourrait sautait dans l’eau des fenêtres de notre petite
maison.
Ce soir nous sommes un peu fatigués, mais demain nous restons sur
Roberval.
Demain nous irons sur un secteur de la forêt où nous espérons pouvoir observer des ours
noirs.
Claire
:
Aujourd’hui, nous nous rendons à Roberval, il y a 50 kms et nous mettrons la journée pour nous y rendre. Il fait un temps magnifique. Nous prendrons notre temps pour nous
y rendre (arrivée à 19h30). Nous avons commencé par une petite visite de la mine de gisement de Quartz. C’est une entreprise familiale où il déterre le quartz à l’ancienne avec seulement un piolet.
Nous avons visité un poste de traitre qui servait à l’époque d’échange entre les Amerindien et les français. C’était très intéressant. Nous sommes aussi passé à Val Jalbert qui est une ville fantôme.
A l’époque début du Xxème siècle, il avait créé un village pour loger les travailleurs de l’usine à papier, ce village était une première car c’était un des premiers à avoir l’eau et l’électricité
courante. Lorsque l’usine à papier à fermer, ils ont aussi fermé le village. Le village est resté intacte et est devenu un musée. On n’a pas eu le temps de le visiter, on est arrivé trop tard. On a
pris le temps aussi pour cueillir des framboises et des bleuets sauvage qui se trouvaient au bord de la piste cyclable. Valentin et Alizée s’en sont donné à cœur joie. Sur le chemin, il y avait plein
de sauterelle, de sauterelle-volante (en vol ça ressemble à des papillons) et de papillon. Le jeu était d’essayer de ne pas les écraser et de sillonner entre ces différentes bestioles. Il y en a une
qui m’a carrément foncé dessus et est venu s’aplatir sur la joue... on a aussi droit à la jolie mélodie du grillon, le même qu’en Provence mais aussi d’une autre espèce de grillon dont le chant
ressemble plus à un marteau piqueur, pas très agréable à entendre. Pour le moment un peu déçu de la piste cyclable des bleuets qui fait le tour du lac car nous ne suivons pas forcément le lac tout le
temps et nous avons eu droit à quelques bosses qui m’épuisent. Nous avons mangé dans un restaurant avec une serveuse sympathique à 15 minutes à pied de notre auberge. Sur les tables pleins de
signatures de sportif que je ne connais pas , car Roberval est réputé car c’est la capitale mondiale de la natation en eau libre.
Valentin
:
Aujourd’hui on est parti de l’hôtel, on s’est un peu perdu. On a roulé en site propre. On a visité
un musée sur les Amerindien c’était bien, il y avait plein de peaux d’animaux à toucher et un Tipi. J’ai ramassé des framboises et des Bleuets que j’ai partagé avec Alizée
Alizée
:
J’ai aimé le musée de la Poste de Traite car il y avait des figurines ou l’on pouvait mettre la
tête pour prendre des photos, j’aimé jouer dans le Tipi des natifs. J’ai aimé aussi manger les framboises sur le bord de la route