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Une belle dernière journée Québécoise

Patrick :

Nous avons rendez-vous avec Carle, à 10h25. Il est devant l’hôtel avec 10 minutes d’avance, tout le monde s’installe dans sa voiture. Nous devrons être de retour à l’aéroport à 16h00.

Direction son ancienne caserne la 42.

Arrivé sur place, nous sommes accueillis chaleureusement par l’équipe de pompiers présente.

Nous allons avoir des explications sur leurs méthodes d’interventions, une démonstration sur la manière de s’habiller en 30 secondes, avec équipement complet : bottes, vêtement feu, casque et bouteille d’oxygène. Valentin et Alizée pourrons monter à la place du conducteur. Ils auront des explications sur le fonctionnement du camion : échelles, matériel de désincarcération, haches, ordinateur de bord, lances à incendie. Titi portera un à un comme tout ce matériel comme un vrai pompier.

Une occasion de poser un tas de questions, faire des tas de photos et enregistrer des tas de films. J’aurai le droit d’être équipé entièrement sans les bottes et le vêtement feu. Une remarque c’est très lourd à porter dans une cage d’escalier pour monter 7 étages.

Nous ferons ensuite le tour des locaux, chambre de repos, salle de détente, cuisine… Tous ces pompiers seront très gentils avec Valentin et Alizée.

Il est déjà temps de partir, la journée que Carle nous a organisée est bien remplie.

Direction une ferme de légumes bio pour acheter du maïs. Après explications sur le comment faire, c’est Valentin qui les choisira.

Nous arrivons chez Carle et Caroline qui possèdent  une belle et grande maison avec une piscine qu’ils ont chauffée spécialement pour nous.  Les enfants vont s’en donner à cœur joie.

Avec beaucoup d’attention et d’idées nous découvrons posé sur la table un menu que Carle a concocté pour nous, comme au restaurant.

Pour commencer, Carle et Caroline vont nous initier à une activité traditionnelle au Québec : "l’épluchette", qui consiste, comme son nom l’indique, à éplucher manuellement  les épis de maïs. Nous le ferons tous, nous ressentons cette activité proposée comme une volonté de nous intégrer et nous mettre à l'aise.

Carle est un fin gourmet qui aime et surtout connait parfaitement bien les vins. J’aurai le privilège de descendre dans son sous-sol qui est également une partie de l’habitation pour visiter sa cave à vin.

Sa cave, une belle pièce complétement isolé du chaud mais surtout du froid, est à la pointe de la technique pour conserver ses nombreux et fameux vins Français, Italien, Canadiens. Comble du raffinement il a fait venir une porte d’abbaye comme élément de décoration qui permet l’accès à la cave. Cette porte en bois massif donne un air de cave de château pour cette cave très moderne.

Nous remontons avec les vins qu’il a décidé de nous faire goûter sélectionné pour se marier parfaitement avec ce que nous allons déguster.

Il a tout cuisiné et pour certaines choses préparé la veille. avec beaucoup de finesse et de goût.

L’heure tourne, déjà 16h20, nous devons nous séparer de Carle, Caroline et Anne-Sophie sa plus jeune fille de 17 ans qui nous a rejoints en milieu de repas.

Carle nous ramène à l’aéroport.

Nous ne sommes pas prêt d’oublier avec quelle gentillesse nous avons été accueillis. Tous les 4 sommes restés sans voix devant tant de générosité. Une hospitalité que les Québécois ont naturellement en eux.

Nous nous reverrons, c’est évident.

Dans l’aéroport, nous récupérons nos bagages laissés en consigne tard la veille. L’enregistrement de nos bagages tous passés en hors dimension va être un grand moment. Nous avons filmé en « safety bag » la remorque et une partie des sacoches.

Arrivé devant le contrôle scanner de nos bagages hors normes, surprise la machine qui scanne n’est pas du tout dimensionner pour ce type de bagages.

Les agents très souriants et jamais agressifs nous expliquent que le contrôle va se faire manuellementnous. Il va falloir ouvrir les 3 sacs qui contiennent nos vélos et sortir tout ce qui n’est pas vélo il faudra aussi ouvrir la remorque qui est filmée.

Cela risque de nous prendre pas mal de temps car dans nos sacs et la remorque, il y a beaucoup de choses qui ne sont pas vélo, duvets, tapis de sol, sacoches de guidon... soigneusement rangé la veille.

Cette fois c’est sûr nous allons louper notre avion.

Il reste trois quart d’heure avant le décollage quand nous passons enfin les contrôles douaniers. Porte 53, plus personne dans la salle d’attente. Alors que nous pensons être les derniers à embarquer, une hôtesse nous indique que le vol aura 1h15 de retard, il a été déplacé porte 58.

Direction porte 58 où après une courte attente une nouvelle annonce nous indique que la porte d'embarquement est maintenant la 62...

Nous décollerons avec 2 heures de retard.

Claire :

Valentin :

Alizée :