Etape 27
29 août 2019
Chambord - Montréal
Le train...
Patrick :
Le réveil sonne à 6h00, il faut sortir les vélos et la remorque qui ont dormi avec nous dans la chambre pour cause de forte pluie hier soir. Petit déjeuner pris au motel nous voilà en direction de la gare, il nous faut 20 minutes pour nous y rendre, ce n’est un problème, le beau temps est revenu.
Le train est prévu à 9h11 au départ, comme évoqué hier il sera certainement un peu en retard.
8h11 nous sommes devant la gare, je démonte la remorque mais ne touche pas aux vélos et laisse les sacoches dessus.
L’attente se fait au soleil assis par terre pour Valentin et Alizée.
9h11 pas le moindre train à l’horizon, en revanche une locomotive manœuvre depuis un moment devant nous en poussant et tirant des wagons de marchandises, cela occupe les enfants.
Chambord est surtout une gare de triage. Pour les passagers c’est un point arrêt non géré, pas d’agent de Via Rail Canada ici. Nous avons pris les billets par téléphone et reçu par courriel.
Notre train entre en gare avec seulement 45 minutes de retard. Il faut enlever les sacoches pour charger les vélos. La hauteur de la porte du wagon dédié aux bagages est très haute d’autant nous ne sommes pas surélevés, il n’a pas quai.
Pas de stress, je donne sans me presser les vélos un à un à la personne de Via Rail qui se trouve dans le wagon à bagages. Vient ensuite le tour de la remorque, puis les sacoches. A chaque bagage entré dans ce wagon je reçois au fur et à mesure un reçu. Quel plaisir de ne sentir aucune pression !
Nous entrons dans LE wagon passager, il n’y en a qu’un. En tout et pour tout ce train se compose de 3 éléments, locomotive comprise. Ici par d’électrification des lignes, en termes de taille, c’est un énorme diesel qui tire tout ça.
Dans le wagon passager nous devons être en tout une dizaine de personne. Luc, le contrôleur, serveur, guide touristique devrait venir en France donner quelques cours d’accueil commercial à nos agents SNCF.
Nous traversons les réserves, forêts et lacs loin des routes, c’est grandiose, le mot n’est pas trop fort. Luc vient de temps en temps pour nous expliquer ce que nous allons voir dans les prochaines minutes.
Au bout de 2 heures nous nous arrêtons en pleine nature au bord du lac Edouard. Nous devons nous laisser doubler par un train de marchandises. Luc annonce 2 heures d’attente, nous sommes autorisés à descendre du train. J’en profite pour faire quelques photos et films Pas commun après le départ de photographier et filmer son train de l’extérieur, d’aller devant sa locomotive, à l’arrière de son train pour voir des camions équipés de boogies se positionner sur les rails.
Nous repartons, admirant le paysage qui défile sous nos yeux. Une petite bière pour se détendre encore plus, si c’était possible. Tout le monde trouve son occupation, lecture, au jeu de société…
Nouvel arrêt à Shawinigan, pour se raccorder à un autre train de passager et laisser un train de marchandises nous doubler, cette fois l’attente ne dépasse pas 20 minutes.
Nous repartons, Luc nous annonce une arrivée à Montréal vers 20h45… si bien entendu, nous ne sommes plus arrêtés pour laisser passer d’autres trains.
Je rappelle que l’arrivée officielle est 17h15.
Aucun mouvement d’humeur, de toute façon quand tu décides de prendre ce train, tu sais que, tu ne sais pas à quelle tu pars, et tu sais encore moins à quelle heure tu arrives (ça va tout le monde a suivi !)
Personnellement j’adore ce voyage en train, nous ne sommes pas dépaysés par rapport à notre rythme de voyage à vélo.
Finalement nous arrivons à 21h20 soit avec un retard 4h05.
Le temps de récupérer nos vélos, remorque et sacoches, cela se passe de la même manière que dans les aéroports avec des tapis où arrivent les bagages.
Nous sommes à 2,2 km de l’hôtel que nous ferons très rapidement à vélo.
Claire :
Valentin :
On a pris le train à 9h40. 2h après, le contrôleur nous signale que nous allons nous arrêter pour laisser passer un train de marchandises. Nous sommes resté 2h arrêté. Puis on est reparti et en chemin on s’est arrêté à nouveau.
Au début, ça aller dans le train mais sur la fin ça devenait énervant, trop long.
Alizée :
Etape 28
30 août 2019
Montréal
L'expérience : la somme de toutes nos erreurs !
Patrick :
Aujourd'hui la matinée est consacré aux derniers achats. Nous passons également à la poste pour expédier à Anthony les jumelles qu'il a bien voulu nous prêtrer lors de notre visite chez lui à Québec.
Après un déjeuner tardif, nous nous dirigeons à 16h vers l'aéroport. Il y a quand même 32 km et nous avons un fort vent de face. La piste cyclable le long du canal puis au bord du St Laurent est très agréable sous le soleil.
Il nous faudra 2h30 pour arriver à destination. A l' apparoche de l'aéroport un bon samaritain nous a escorté avec sa voiture pour nous pemettre de trouver le chemin le plus direct en évitant autoroute et chemin de fer. Yves ira jusqu'à mettre sa voiture en protection pour assurer notre sécurité dans ce trafic important autour de Trudeau
Le démontage des vélos commence vers 19h00 et tout sera terminé et déposé à la consigne de l'aéroport à 23h00. Les enfants sont cuits et dorment d'abord sur le ciment du trottoir de l'aéroport pendant le démontage, ensuite sur la banquette de l'hôtel en attendant de récupérer les clefs et enfin dans leur lit, ce soir ils sont trops fatigués pour manger.
Quant à nous, 00h00 nous commandons pizzas et burger à livrer dans la chambre.
Ce n'est pas la première fois que nous sommes rattrapé par le temps, il parait que l'expérience c'est, entre autres, la somme de toutes nos erreurs...
Demain dernière journée, nous la passerons avec Carle et Caroline nos nouveaux amis de Montréal.
Claire :
Valentin :
Alizée :