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Détente dans le jardin du château de Prague (Rép. Tchèque) – 7 Août 2014

Etape 1

9 Août 2014

Prague - Vrchlabí (Rép. Tchèque)

La mule

 

Valentin :

Lever aux aurores 6h00 aujourd’hui nous partons vers le début de notre périple à vélo. Le train est à 9h11 mais nous sommes lourdement chargés et papa veut une marge de sécurité. La gare est immense et pas de chariot comme dans les aéroports pour transporter nos bagages.

Le taxi est là à 7h30, super papa et maman ont tenu l’horaire discuter hier soir. Première erreur le taxi veut nous déposer côté nord de la gare et papa décide de s’arrêter côté sud.

Déchargement des bagages et attente de l’affichage du quai pour amener les bagages. 8h35 toujours pas de quai annoncé pour notre train. Mon papa décide de commencer à amener les bagages sur le quai ; mais lequel !! Après avoir observé les mouvements des autres trains en fonction de leur destination, papa pense que train devrait arriver côté Nord quai 6. Coup de poker ! De toute façon si on attend encore il sera impossible d’avoir notre train tant les couloirs sont longs. Aïe ! Nous sommes complètement à l’opposer côté Sud de la gare.  Mon papa commence donc son travail de mule, je l’aide comme je peux.

Pendant ce temps maman et Alizée surveillent le reste de notre barnum. Alizée décide de réclamer à manger et maman n’a d’autre choix que de s’assoir par terre au milieu des bagages pour l’allaiter, elles ont toutes les 2 un petit air de Roms.

Un seul voyage de mon papa prendra près de 10 minutes pour transporter un sac à vélo et tout le bazar qu’il y a dedans. Traverser toute la gare, aller au bout de l’interminable couloir et puis monter sur le quai. Le calcul est vite fait nous aurons peu de chance de prendre ce train. Surtout si ce n’est pas le bon quai ! 8h55 le quai est affiché est c’est bien ce qu’avait prévu mon papa, il est fort mon papa ! Il manquera malgré tout quelques secondes pour pouvoir attraper ce train.

Mon papa repart donc au renseignement pour savoir quel sera le prochain train pour Vrchlabi. Il est prévu à 10h11 même quai (ouf !)… avec 2 changements de train et à chaque fois 5 minutes pour le changement. Mon papa  devra donc « muler » encore, il espère seulement que les gares seront petites.

Première correspondance, vite il faut tout descendre. Pas de quai, on est en pleine voie, étonnant ! Le contrôleur demande à tous les passagers de remonter dans le train pour redescendre de l’autre côté. Il s’est trompé dans l’ouverture des portes… no comment ! Mais de l’autre pas mieux pas de quai non plus. Le train en correspondance est juste devant nous il faut traverser... une voie ( !)

Le conducteur du train que nous devons prendre descend pour aider mon papa à transporter nos bagages ( !). Un autre monsieur cycliste l’aide aussi. Du coup pas de difficulté et tous nos bagages sont chargés en 5 minutes. Seule  la contrôleuse de ce train n’est pas contente car nous mettons en retard son train. De toute façon les conducteur est avec papa pour charger nos vélos…

On repart donc et papa discute avec le cycliste qui l’a aidé. C’est un architecte Tchèque de 69 ans, il fera avec des amis la route de l’Elbe, comme nous, mais s’arrêtera à Dresde en Allemagn. Il parle bien le français, il a travaillé en France sur des projets il y a 20 ans. Avec papa ils parleront de tout, la

période communiste du pays, le printemps de Prague le 21 août 1968, la révolution de velours (connais pas tout ça !) et son travail en France. Un super moment de partage, le monsieur s’appelle Jan Stacek il invite papa dans sa maison de vacances du sud de la République Tchèque la prochaine fois que nous reviendrons.

Deuxième correspondance, Jan aidera mon papa pour les bagages et un couple de cyclo randonneur l’aidera également. Nous devrions les revoir également les prochains jours, en effet ce couple va faire le même parcours que nous jusqu'à Cuxaven.

Enfin, arrivé à Vrchlabi, petite ville de montagne au pied d’une station de ski. Une fois les vélos remontés nous donnons nos premiers coup de pédales pour 2 km jusqu’à notre très joli hôtel qui ressemble à un chalet. Surprise, notre chambre donne sur… devinez quoi… l’Elbe !

 

 

 Alizée :

Départ de Prague pour la station de ski Vrachlabi.
Lève 6h pour départ de l hôtel 7h30. Le train est a 9h11.
C est toute une expédition avec nos bagage super lourd. Et bien même si l on est arrive une heure et quart en avance et bien on a raté notre train, il y avait trop de distance des taxi au quai et papa est tout seul pour porter les bagages. Ça m a l air pas du tout pratique les transfert en train. On a quand même réussit a prendre le train suivant, sans problème pour les vélos. Nous avons fait 2 autres transferts assez pittoresque, heureusement qu il y avait d autres cyclistes pour nous aider avec qui Papa a sympathisé. Le premier changement, c est bizarre on nous a fait descendre directement sur les rails et l on a pris un petit train rouge de 3 wagons. La contrôleuse n était pas contente de voir tout notre fourbi. Pour Le 2ème changement, on a pris un train d un wagon. Ils sont marrant ces trains en tchèquie. C est comme ça dans tout les pays?
J ai bien aime le train, j étais bercé, j ai entendu de nouveau bruit très fort quand le train rentre dans un tunnel. Ça fait un bruit impressionnant pour mes petites oreilles.  
Arrive a 13:40 a Vrchalabi, nous sommes allés manger au café face a la gare ou ma maman et moi avons passé l après midi a faire des risettes, pendant que papa et Titi prépares les vélos.  
L hôtel est super en face de l Elbe qui actuellement toute petite... Et qui va être notre guide durant tout ce voyage. .

 

Les Photos ici

Etape 2

10 Août 2014

Vrchlabí - Jaromer (Rép. Tchèque)

Montagneux !

 

Valentin :

Ce matin nous démarrons réellement notre périple qui nous amènera au bord de la Mer du Nord. On profite une dernière fois de la belle vue de notre chambre sur l’Elbe. Ici il ressemble plus à un gros ruisseau qu’à un fleuve.

 Petit déjeuner copieux, chargement des vélos et un petit tour dans le village de Vrchlabi pour une visite rapide. Ce très joli village est au pied d’une station se ski véritable source du Danube. Nous nous arrêterons pour prendre quelques provisions pour la route chez… un droguiste ! Dimanche oblige. Au milieu des produits habituels qu’on trouve dans ce genre lieu, on trouve également du fromage, des yogourts, du pain… dur et même moisi, des gâteaux rances et des bouteilles d’eau.

Comme à l’accoutumé la recherche de la bonne route pour partir est laborieuse. Nous sommes en montagne et maman ne veut qu’on se trompe, les côtes elle n’aime pas beaucoup. Alors s’il faut en monter une pour rien, elle risque de ne pas être contente du tout.

Cette fois c’est parti, il est quand même midi. La piste cyclable longe l’Elbe et alternativement nous serons en site propre loin des voitures ou on partagera la route avec elles. Je ferai de même alternativement je serai en Follow me, je roulerai librement ou je partagerai la carriole avec ma petite sœur. La route est agréable et ne monte pas vraiment, c’est plutôt plat (pas pour longtemps…). En parlant d’Alizée, elle est confortablement installée et profite du paysage quand elle ne dort pas. Elle est gentille et ne pleurera pas pendant tout le voyage sauf pour réclamer à manger (2 fois sur la journée !)

Au bout de 15 km le relief évolue, les côtes se succèdent longues et à forte pente. Maman est à la peine, pour une première journée c’est une mise en jambe un peu brutale. Elle mettra plusieurs fois pied à terre et je réintégrerai la carriole dès que la route s’élève car cela devient trop difficile pour elle de me tirer. Papa a de bonnes jambes aujourd’hui, il monte sans trop de problème même avec moi en plus. A la sortie d’un col particulièrement difficile avec une forte déclinaison, papa et maman décide de s’arrêter pour déjeuner, il est 15h00. Alizée prend le sien et nous nous partageons nos provisions. Au début papa mangera le pain de la droguerie, puis il jettera le reste, il est vert à l’intérieur…  Mais nous mangerons tous les biscuits un peu rances. La deuxième partie de l’étape est tout aussi dure. A chaque fois que nous pensons être sortie de la montagne une nouvelle côte se présente devant nous. Mais nous traversons des endroits superbes accessibles seulement en vélo.

Les 10 derniers kilomètres sont très compliqués pour maman avec un dernier col interminable. Enfin le panneau « Jaromer » qui conclu cette première journée pas spécialement longue 50 km. Mais quand la route s’élève les kilomètres paraissent le double voir plus.

La pension où nous sommes ce soir est belle, c’est une grande maison individuelle ancienne avec un jardin autour, les plafonds à l’intérieur sont hauts. Pendant que je me douche maman s’occupe d’Alizée (très facile aujourd’hui). Papa est descend faire les formalités : rangement des vélos, passeports… même une petite bière au bar. Il en profite pour se « taper la discute » avec le propriétaire et parler pendant une demie heure de je ne sais quoi.

La pension de ce soir ne fait pas restaurant, dommage maman serai bien restée tranquille. Le propriétaire conseillera à papa un restaurant pas très loin… à pieds. Le restaurant est très sympa et originale, il y a un jardin arboré avec plein de petits coins discrets avec tonnelle pour manger. Il y a aussi un joli plan d’eau avec de grosses carpes.

 

 

 Alizée :

Aujourd’hui, première journée à vélo dans les monts des géants, ce sont les plus hautes montagnes tchèques. On y trouve des cirques glaciaires contrastant avec les crêtes rocheuses, de vastes prairies de montagne et des maisons campagnardes en rondins dans la vallée. Le personnage de Krakonoš, en allemand Rübezahl, est étroitement lié aux Monts des Géants, la plus haute chaîne de montagnes de République tchèque qui porte en tchèque le nom de Krkonoše. C’est l’esprit mythique de la montagne, dont la mission est de protéger tous les Monts des Géants des avides chercheurs de trésors, des braconniers et autres voleurs.

Pas facile pour maman, elle a les jambes ramollos et à beaucoup de mal à monter les cotes et il y en a eu quelques unes… C’est plus facile pour elle de pédaler sans tirer le vélo de Titi et sans bien sûr Titi dessus. Des qu’il y a mon frère dessus c’est une angoisse pour elle car elle a peur d’être déséquilibré et de tomber car le moindre mouvement de Titi peut la déstabilisé, surtout qu’il y a beaucoup de voiture qui passent tout près de nous.  Mon frère est gentil par moment dans certaine petite montée il l’aide en pédalant lui aussi. Ma maman m’a dit que ça lui rappelé le premier jour qu’ils avaient du vélo au Danemark car ce n’était pas plat. Elle nous a raconté (car lorsque la pente est trop pentu maman descend du vélo et le pousse, du coup mon papa part devant et l’attend beaucoup plus loin) qu’une mésange avait fait un petit bout du chemin avec elle avant de s’envoler haut dans les arbres. Maman était très fatiguée arrivé à Jaromer mais contente d’y être.

Pour ma part, c’est beaucoup plus reposant pour moi de me balader en carriole que de faire de la visite comme à Prague. Dans la carriole je dors bien confortablement installé.

Nous sommes passés dans quelques villes ou il y a de jolies maisons de forme originale, nous voyons aussi beaucoup d’église avec des toits en forme de bulbe finissant par une flèche en bronze :

  • Dvur Kralové : il y a un zoo ou l’écrivain écossais J Ledgard s’est inspiré d’une histoire vrai concernant le zoo pour écrire le roman les girafes

       - Kuks ville thermales ou il y a des thermes de style baroque et des sculptures de                 Matyas  Braun, le même qui a fait quelques sculptures de Pont Charles à Prague.

 

Les Photos ici